SENEGAL : LE PROGRAMME DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME SE POURSUIT
 

Mis à jour le 24/04/2011

 
Au Sénégal, l’un des 35 pays les plus touchés, le paludisme est un problème majeur de santé publique. Pour le résoudre, le PNLP (Programme National de Lutte contre le Paludisme) a misé sur la prévention, le meilleur moyen d’éradiquer la maladie. Présent depuis 2008 au Sénégal, le Secours Islamique France participe chaque année aux campagnes nationales de prévention en distribuant des Moustiquaires Traitées aux Insecticides (MTI) et en organisant des journées de sensibilisation.
Les anophèles – moustiques femelles responsables des infections – sévissent la plupart du temps la nuit. Convenablement utilisées, les moustiquaires imprégnées d'insecticide constituent un obstacle physique pour les moustiques et diffusent un halo chimique qui les repoussent et raccourcissent leur durée de vie. Efficaces et simples d’utilisation, ces moustiquaires coûtent malheureusement cher pour la plupart des familles exposées, qui comptent parmi les populations les plus pauvres.
En 2010, ce sont près de 453 000 personnes qui ont pu bénéficier des distributions effectuées par le Secours Islamique France à Kaolack et à Tambacounda, deux régions du Sénégal fortement touchées par le paludisme. Ce programme, qui s’est étalé sur 5-6 mois comprenait, en plus de la distribution de moustiquaires, la sensibilisation des ménages et la lutte anti-vectorielle qui consiste en la désinsectisation des zones à risque.
 
Cette année encore le SIF compte s’investir dans ce programme de lutte contre le paludisme et contribuer à la généralisation de l’usage de moustiquaires imprégnées. Même si beaucoup reste encore à faire, la baisse significative des taux de consultations dues au paludisme est un signe encourageant. Aujourd’hui en Afrique, toutes les 45 secondes, un enfant meurt du paludisme. Pourtant, il suffit de peu pour faire évoluer les choses.
8 euros, c’est le prix d’une moustiquaire qui permettra au Secours Islamique France de protéger 2 à 3 personnes… 8 euros qui, de façon certaine, limiteront leur chance d’être infectés, 8 euros qui permettront peut-être de sauver leur vie.
 
 
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