TEMOIGNAGES 

Les personnes que nous aidons prennent la parole pour vous "donner à voir" leur situation


CENTRE D'ACCUEIL DE JOUR

Mohamed, 50 ans, ancien professeur :
"La rue est un endroit très angoissant, on risque tous les jours de se faire agresser ou pire. Le temps et l'espace n'existent plus. Ici, c'est calme, je peux lire le journal, profiter d'un repas chaud et complet, faire ma lessive, prendre une douche et me raser. Ici, je suis un être humain qui peut discuter avec d'autres personnes qui vivent la même chose que moi. Le Centre peut même recueillir mon courrier, avoir une adresse c'est primordial pour remettre le pied à l'étrier!"

 

MISE A L'ABRI

Mme C. bénéficiaire :
"J’ai été prise en charge par la Maison Départementale des Solidarités du 91 qui m’a apporté une aide d’hébergement d’urgence mais ceci ne me convenait pas. J’étais «balancée» d’hôtel en hôtel et avec un bébé de 2 mois sur les bras, ce n’était pas évident. A cause de cette situation, mon enfant était très instable et pleurait beaucoup. J’ai donc décidé d’appeler le 115 pour me sortir de là. Ils m’ont orientée vers la Mise à l’Abri du Secours Islamique France.

Aujourd’hui, je me sens beaucoup mieux, j’ai mon espace à moi avec un lit pour dormir et mon bébé aussi. Il est en meilleure forme, il grandit mieux et je me sens plus apaisée. Je peux m’isoler dans ma chambre ou partager des moments avec les autres mères de la MAB."

 

EPICERIE SOLIDAIRE

Mme N., mère isolée avec 3 enfants à charge de 9, 7 et 2 ans, s’est engagée à restructurer son budget en vue de régler sa dette : « J’avais 800 euros de retard pour la cantine. C’était une dette énorme pour une famille comme la nôtre. Nous ne vivons qu’avec environ 7 euros par jour. J’ai pu faire mes courses pendant 3 mois à Epi’Sol, pour un montant mensuel de 216 euros. Je n’avais que 10% du prix des produits à régler, ce qui m’a permis de rembourser 580 euros, soit les 2/3 de ma dette. Le reste a été résorbé grâce à un échéancier accordé par la mairie. »