25 ans de photos

 
Au village de Ndjami à 100 km au sud de la capitale tchadienne vivent 500 habitants. Le SIF a creusé un puits et installé une fontaine à pompe manuelle pour permettre aux villageois d'avoir accès à l'eau potable. Avant, les femmes allaient chercher à 10 km de l'eau du lac, évidemment non potable. Cette eau gratuite est utilisée pour les besoins humains. Ils continuent à emmener leur bétail à 5 km. Ils cultivent pendant la saison des pluies (4 mois) le mil, des concombres et des manguiers. Il n'y a pas de système de goutte à goutte pour leur culture d'appoint ce qui fait que bien souvent les concombres tout petits soient vite mangés par les enfants. La sécheresse est bien réelle. 25 octobre 20011, TCHAD.
 
Mobilisation éclair contre la souffrance, 14 janvier 2012, Place de la Bastille, Paris
Le SIF et ses amis sont réunis lors d’un événement "Donnez de la voix contre la souffrance" pour célébrer les 20 ans du SIF.
 
 
 
24 mars 2011, camp Choucha, frontière tuniso-libyenne.
Daniel, Burkinabé de 47 ans, installé dans une tente avec 7 autres de ses confrères nous racontent avec beaucoup d’émotions, tout le périple qu’ils ont dû parcourir pour en arriver là… Ils ont besoin de parler, de témoigner, d’expliquer tout ce qu’ils ont vécu. 
« Dieu merci ça va, les organisations nous fournissent de quoi nous nourrir mais il est difficile de rentrer chez nous, sans argent. Dès qu’on est arrivé dimanche, on s’est senti libre, mais il n’y a pas de douche... Du coup on ne s’est pas lavé depuis notre arrivée. Du côté libyen, ils nous ont tout pris. On a ramassé des vêtements, on a fouillé un peu partout. Mon seul espoir, avoir un peu de sous et retourner à Ouagadougou. »
 
Depuis le début de la crise en Libye, plus de 170 000 personnes ont été contraintes de se réfugier en Tunisie (source OIM). Le camp de Choucha, situé à 8,5 km de la frontière compte aujourd'hui plus de 7 000 réfugiés.

8 000 repas par jour, des kits d’hygiène, une citerne de 5 000 L d'eau potable et 40 latrines sont effectives.