Rentrée des classes : pour eux, cela dépend de vous

 
 
 
 
 
Conflits, destruction, pauvreté, catastrophes naturelles… Des millions d’enfants sont obligés d’arrêter l’école et voient tout espoir d’un avenir meilleur s’évanouir.
 
Dans le monde, on estime que 263 millions d’enfants et de jeunes n’ont pas été scolarisés en 2016. 50 millions ont dû quitter leur pays ou région d’origine et 28 millions ont fui la violence et l’insécurité.
 

Ensemble, donnons leur une chance d’avenir.

 
 
 
Dans de nombreux pays, la rentrée scolaire représente l’espoir d’un retour à une vie normale et d’un horizon plus sûr. C’est pour cela que nous avons choisi de faire de la question de l’éducation et du bien-être de l’enfant un axe central de nos interventions.
 
Nous venons en aide aux enfants les plus vulnérables par des interventions d’urgence et d’aide au développement : accès à l’éducation primaire et secondaire, intégration sociale des enfants marginalisés, réponse aux besoins alimentaires, accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement, protection des enfants et des plus jeunes.
 
Grâce à vous, des enfants peuvent reprendre le chemin de l’école et retrouver l’espoir. Votre aide servira notamment à :
  •  Reconstruire et réhabiliter des écoles en Haïti, dont certaines ont été détériorées après le passage du cyclone Matthew
  •  Mettre en place des cours d’anglais, de grec et de mathématiques pour des enfants résidant dans le camp de migrants de Malakasa, en Grèce
  •  Développer des activités éducatives et ludiques pour les enfants syriens, victimes de la guerre, en Syrie et au Liban
  •  Lutter contre la mendicité et contribuer à l’épanouissement, l’insertion sociale et au respect des droits fondamentaux des enfants des écoles coraniques, dits « talibés », au Sénégal et au Mali
  •  Former des enseignants et appuyer des écoles de Madagascar, à Antananarivo et Morombé
 
Ces projets en cours ne sont que quelques exemples des actions à mener.
 
Cette année, nous devons décupler nos efforts pour toucher un plus grand nombre.
Et cela est possible avec votre soutien.
 
 
 
A l’occasion de cette rentrée scolaire, œuvrons pour que ces enfants aient une chance de retourner à l’école et d’y rester dans des conditions dignes, propices à leur développement et à leur bien-être.
 
 

Leur avenir se construit maintenant.

 
 
 
 
 

Comment nous venons en aide aux enfants talibés au Sénégal

 
 
 
Près de 600 enfants de la région de Dakar, au Sénégal, bénéficient en 2017 d’un nouveau projet mis en place par le SIF au sein de daara, des écoles coraniques traditionnelles.
 
Grâce à votre soutien, ce projet baptisé « Timtimol » (Arc-en-ciel et Espoir en langue peuhle) va permettre d’améliorerle cadre de vie des enfants, de contribuer à leur santé et leur hygiène, de lutter contre la mendicité et de veiller à leur épanouissement, à leur insertion sociale et au respect de leurs droits.

 

 

Pauvreté et mendicité

 
Issus de familles rurales pauvres et confiés par leurs parents à des maîtres coraniques afin qu’ils se chargent de leur éducation religieuse, ces enfants dits « talibés », âgés généralement de 5 à 18 ans, vivent dans des conditions très difficiles, faute de moyens. Les salles de classe, bondées le jour, servent souvent de dortoirs la nuit. Et certains locaux, souvent prêtés ou loués, sont dans un état précaire, voire insalubres.
Nombre de ces enfants n’ont d’autre choix que de mendier pour pouvoir se nourrir et contribuer à la vie de leur daara.
Face à cette situation, plusieurs maîtres coraniques et habitant.e.s des quartiers où se trouvent ces écoles, soucieux du bien-être des enfants, tentent de trouver des solutions. Nous avons donc décidé de les appuyer pour répondre directement aux besoins des enfants et mieux préparer leur avenir.

 

DES INITIATIVES SOLIDAIRES

 
Pour mettre fin à la mendicité, nous accompagnons notamment la mise en place de groupes de marraines. Le principe est simple : un enfant, une marraine. Celle-ci, généralement une mère de famille qui vit dans le quartier où se trouve le daara, reçoit l’enfant chez elle, lui donne deux repas par jour et veille à son bien-être, notamment en termes d’hygiène et de santé.
Ces marraines se rassemblent en associations constituées autour d’un daara et nous les aidons à développer des activités génératrices de revenus, en contribuant entre autres à l’achat d’équipements ou d’outils de production. Des groupements de marraines louent par exemple du matériel pour des événements ou des mariages, d’autres transforment des produits alimentaires… Autant d’activités qui permettent à ces femmes d’accroître leurs ressources et de mieux prendre en charge les enfants talibés dont elles s’occupent.
 

Suivi médical et social

 
Afin d’améliorer et de sécuriser le cadre de vie des enfants, nous contribuons également à des aménagements dans les écoles : pose de moustiquaires, petits travaux de maçonnerie, construction ou réhabilitation de points d’eau, de sanitaires ou de latrines...
Parallèlement à cela, nous menons des actions de sensibilisation à l’hygiène et la santé auprès des enfants et de leurs encadrants. Tant sur le plan sanitaire que psychosocial, les marraines jouent un rôle essentiel pour repérer les éventuels problèmes de santé ou de violence auxquels sont confrontés certains enfants. Nous souhaitons par ailleurs faire en sorte que chaque enfant bénéficie d’une couverture maladie. Et nous travaillons en partenariat avec une association locale pour la mise en place de consultations médicales annuelles pour chacun d’entre eux.
 

Une ouverture sur la communauté

 
Les petit talibés souffrent souvent d’une image négative, notamment en raison du fait qu’ils mendient. Dans le même esprit que les groupements de marraines, nous essayons donc d’encourager l’ouverture et l’insertion de ces enfants dans le quartier et la communauté où se trouve leur daara.
Ainsi, en partenariat avec l’association sénégalaise « Enfance et Paix », nous proposerons aux enfants un apprentissage en langue française dans les matières de l’éducation de base, par des enseignants diplômés et suivant le curriculum de l’éducation nationale sénégalaise. Cet enseignement se fera en parallèle de l’enseignement du Coran et des textes religieux au daara et favorisera l’insertion de l’enfant dans une école d’Etat à sa sortie.
Nous organisons également des activités pour permettre aux enfants de se distraire et de s’épanouir : jeux, ateliers artistiques, loisirs sportifs…
En travaillant avec les associations locales, en organisant des événements, comme des journées portes ouvertes ou des « journées du talibés », nous comptons valoriser ces enfants et mieux sensibiliser non seulement les encadrants et les habitants du quartier mais aussi les parents et proches de ces enfants à leurs besoins fondamentaux et à leurs droits.

 

UNE MOBILISATION À LONG TERME

 
Tout cela demande des efforts à long terme. Le SIF agit auprès des enfants talibés depuis 2014. Aujourd’hui, un chef de projet, deux animateurs et un médiateur du SIF sont mobilisés à Dakar pour mener à bien ces actions, en coopération avec les maîtres coraniques, les parents, les marraines, les associations et les autorités locales et nationales.
Grâce à votre soutien, nous pouvons renforcer l’ensemble de ces opérations, dans la durée, et faire en sorte que ces enfants grandissent dignement et s’épanouissent.

 

TEMOIGNAGE

 
Stéphanie PRAT, cheffe de mission au Sénégal : « Notre objectif : l’éducation et le bien-être des enfants »
« Dans les rues de Dakar, on croise de très nombreux Talibés, petits mendiants : beaucoup d’histoires de maltraitance et d’exploitation des enfants par des maîtres de daaras véreux circulent, et elles sont, malheureusement, souvent réelles. Malgré tout, ce type de daaras n’est pas représentatif de toutes les daaras du Sénégal et de Dakar en particulier. Lors des visites que j’ai pu faire dans les daaras, j’ai rencontré aussi des maîtres soucieux de l’éducation et du bien-être des enfants. Certains même sont très ouverts et prêts à intégrer l’apprentissage du français et d’autres disciplines en parallèle de l’apprentissage coranique. Cependant, ils manquent souvent de ressources : les seules rentrées d’argent sont la participation, minime, des parents et pour certains, envoyer les enfants mendier est la seule solution pour leur assurer un repas. Ce sont ces daaras-là qui sont appuyés spécifiquement par le SIF : ceux qui souhaitent abandonner la mendicité – ou l’ont déjà fait - et qui ont pour objectif réel l’éducation des enfants. Ils sont accompagnés sur plusieurs aspects (éducation, hygiène, développement psychosocial de l’enfant) afin d’améliorer la prise en charge globale des Talibés et leurs perspectives d’avenir. En parallèle, nous travaillons avec les « maîtres » sur des solutions alternatives à la mendicité des enfants. »
 
 
 
SIF - 22/08/2017
 
la roue tourne

la roue ourne

 
 
 

je fais un don     je fais un don

Comme ce petit garçon, des millions d'enfants dans le monde sont adultes malgré eux. La recherche d'eau ou de nourriture, les tâches pénibles ou le travail font partie de leur quotidien, quand à leur âge, ils devraient aller à l'école, jouer et s'épanouir. 

Le Secours Islamique France met en oeuvre des projets humanitaires afin de leur redonner une vie d'enfant.

 

Eux aussi veulent faire leur rentrée !

 

C’est la rentrée ici, en France mais aussi dans de nombreux pays à travers le monde.

Des milliers d’enfants n’ont pas la chance d’aller à l’école, où s’y rendent dans des conditions très difficiles. Ceux qui vont à l’école ont peu d’affaires, et peu de matériel pour apprendre dans de bonnes conditions.
Le SIF distribue des kits de fournitures scolaires aux enfants à Madagascar ou au Sénégal, et réhabilite des écoles endommagées ou détruites par les conflits en Syrie et en Palestine.
 
Avec un don de 15€ dans le fonds Enfance (soit 3,75€ après déduction fiscale), vous offrez un kit de fournitures scolaires à un enfant.
 
 
 

 
 
 
 
 
 

Parrainer des orphelins avec le Secours Islamique

Participez au programme de parrainage participatif afin de permettre aux orphelins d’améliorer leurs conditions de vie et de couvrir leurs besoins de base : se nourrir, se vêtir décemment, aller à l’école, se soigner… En savoir plus
 
 
 

Maroc : de l’eau, de l’hygiène, des écoles heureuses !

 
La troisième année de notre programme Eau et Assainissement à Midelt arrive à son terme. Après une première phase de construction d’arrivée d’eau potable et de latrines et de sécurisation (mûrs de clôture) au sein de 9 écoles rurales, nous avons consacré les dernières activités à améliorer le cadre de la vie scolaire, de la gouvernance des écoles et de la gestion locale de l’hygiène. Pour ce faire, des séances thématiques de sensibilisation à l’hygiène et à la préservation de l’environnement ont été organisées pour les élèves et professeurs.
Nous avons amené à la création et la formation de clubs d’hygiène et distribué des kits. Des actions de boisement-reboisement des écoles ont également été réalisées. Cette seconde phase a été particulièrement appréciée et suivie par les bénéficiaires, notamment les élèves qui se sont véritablement approprié les installations d’hygiène et plus généralement leurs écoles.
Ils en sont aujourd’hui les acteurs enthousiastes et actifs, condition sine qua none de la durabilité de nos actions.