Bilan Aïd Al Adha

L'Aïd étant passé, il est temps de rendre des comptes sur les colis de viande et le nombre de familles et de personnes qui ont pu célébrer l'Aïd en toute dignité.

Merci aux nombreux foyers qui leur ont offert cette possibilité.

AISHA DIAB ABDULLAH 54 ANS   Aisha vit dans le camp de réfugiés de Ozaee au Liban avec ses deuxfils et sa fille. Aisha a perdu son mari et un de ses fils, Mohammad, 32 ans, est en situation de handicap qui nécessite de lourds traitements chaque mois. La seule personne qui travaille et gagne un peu d’argent est son deuxième fils Osama mais cela ne suffit même pas à payer le traitement de son frère. Lors de notre échange, Aisha nous livre que la famille a perdu le sens de l’Aïd. Malgré cela, ils ont bien apprécié les repas réalisés avec la viande de l’Aïd. « Nous avons passé un moment merveilleux à manger et surtout nous avons apprécié le fait d’être ensemble. »    Syrie 24/09/2015

 

DALAL SANKHOURY 72 ANS   Le nombre de réfugiés de Syrie ne cessant d’augmenter au Liban, le défi des équipes du SIF est de pouvoir augmenter les colis de viande à offrir lors de l’Aïd Al Adha. Agée de 72 ans, Dalal Sankhoury a trouvé refuge dans le camp d’Ozaee au Liban. Elle s’estime heureuse de pouvoir en profiter et de le faire partager à ses 3 enfants et 5 petits-enfants. Vivant ensemble dans une petite pièce sans lumière, sans confort, sans salle de bains ni toilettes, elle nous raconte SON Aïd : « J’ai préparé la viande de l’Aïd pour ma famille et surtout pour mes petits-enfants qui étaient fous de joie à l’idée de manger de la bonne viande. Ils ont tellement besoin de nourriture riche. Nous avons peu de moyens car mes enfants n’arrivent pas à avoir d’emploi stable. Ce projet du SIF nous a permis de profiter de la viande de l’Aïd qui a été délicieuse et riche en nutriments. La joie est entrée dans notre maison et dans les yeux souriants de mes petits-enfants. » Dalal nous a confié que son seul espoir est de retourner en Syrie.   Syrie 25/09/2015