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Mis à jour le 10/12/12

A Madagascar, 85% de la population vit avec moins de 2 dollars
par jour et la malnutrition provoque 13% des décès des enfants de moins de 5 ans. Le SIF met en oeuvre, depuis octobre 2009, un projet d’accompagnement nutritionnel via son Centre de Récupération et d’Éducation Nutritionnelle Ambulatoire pour la Malnutrition (CRENAM) à Antananarivo dans le quartier d’Antohomadinika III G Hangar, connu pour abriter les familles les plus vulnérables de la capitale malgache.

En 2011, suite à une volonté de diversification des activités et d’amélioration de la prise en charge, le centre a évolué en CASAN : Centre d’Appui Social, d’Accompagnement familial et Nutritionnel.

Les bénéficiaires sont les enfants de 6 à 59 mois (de moins de 5 ans) ainsi que les mères enceintes et allaitantes souffrant de malnutrition aiguë modérée. Depuis le début du programme, 885 personnes ont été dépistées et 763 enfants et 129 femmes ont été pris en charge. Durant 59 jours, ils bénéficient de rations de Koba Aina (complément alimentaire nutritif) trois fois par jour, d’un repas chaud et d’un suivi médical quotidien. Afin d’être au coeur des préoccupations de nos bénéficiaires, 668 visites à domicile et 361 écoutes actives ont été conduites
depuis janvier 2011 par nos assistantes sociales.
Dans le but d’améliorer les pratiques alimentaires et d’hygiène, 117 séances de sensibilisation ont été réalisées par nos agents
depuis 18 mois.

Enfin, le soutien à la création de nouvelles activités génératrices de revenus touche 38 familles grâce à des partenariats avec des
micro-entreprises et des instituts de micro finance.

Aujourd’hui, dans sa volonté de pérennité et d’appropriation du programme par la population, le SIF a identifié des partenaires auxquels transmettre les compétences du CASAN. L’un d’entre eux pourra ainsi reprendre le centre et en assurer les objectifs dès la fin d’année 2012.

Grâce au soutien de ses généreux donateurs, le Secours Islamique France a pu mettre en œuvre la réhabilitation du CASAN. Apportant ainsi une réponse pérenne aux habitants du quartier. La démarche participative a été mise en avant dans cette réhabilitation permettant l’appropriation de l’ouvrage par la communauté du quartier Hangar, dans la zone des 67 hectares.