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Mis à jour le 30/03/09
Les affrontements qui ont eu lieu à N’Djaména du 02 au 05 Février 2008 opposant les différentes factions rebelles au régime du Président Deby ont provoqué un afflux massif de réfugiés Tchadiens à Kousseri, ville frontalière à l’extrême nord du Cameroun. Les premiers bulletins d’informations du HCR* faisaient ainsi état d’environ 20 000 réfugiés. |
| Cette situation a amené le Secours Islamique France (SIF) à apporter une réponse d’urgence aux populations qui ont fuit les combats. Une équipe a ainsi été envoyée sur place dès le 7 Février. Parallèlement le MAE** a affrété un avion dans lequel le SIF a envoyé une tonne de riz, deux tonnes de thon en conserve, 30 tentes, 300 couvertures et 3 000 kits d’hygiène. Notre équipe fut l’une des premières à arriver sur le terrain. Nous avons participé aux cotés du HCR, du PAM*** et de la Croix Rouge Camerounaise à la distribution de vivres, de produits non alimentaires et à la construction d’abris. |
| Depuis, la situation s’est stabilisée et la majorité des réfugiés a regagné N’Djaména où le calme est revenu. A ce jour, le SIF participe aux cotés du HCR, de la Croix Rouge et du PAM à la relocalisation de quelques 5 000 à 7 000 réfugiés dans le site définitif de Maltam à 33 km de Kousseri. Le SIF compte prolonger cette mission vers le Sud du Tchad où la situation se dégrade suite à l’évacuation de la quasi-totalité des staffs des organisations onusiennes et humanitaires. |
| *HCR : Haut Commissariat des Nations Unies pour les |
| Réfugiés |
| ** MAE : Ministère des Affaires Etrangères |
| *** PAM : Programme Alimentaire Mondial |
| Larbi BENCHETOUYA et Modou DIAW, |
| Chargés de mission du SIF au Cameroun |